L’étroit Mousquetaire – BotoxOffice.fr
Dans cette relecture flamboyante et sensuellement déviée du classique de cape et d’épée, Les Trois Mousquetaires troque l’honneur du roi contre celui du plaisir. L’étroit Mousquetaire est une fresque queer flamboyante, où l’épée est parfois… très métaphorique 🗡️🍆. Quand D’Artagnan chevauche (souvent) vers Paris, ce n’est pas que pour sauver la France, c’est aussi pour explorer les replis du désir et les jupes du marquis de Sade (qui n’est même pas dans le film, mais qu’on sent très fort dans l’ambiance générale).
Fiche technique
- Titre original : L’étroit Mousquetaire
- Parodie de : Les Trois Mousquetaires
- Réalisateur : Jean-Luc LaBaguette
- Scénario : Roman Alexandre du Mât
- Genre : Cape, épée, slip
- Durée : 1h42 (plus si affinités)
- Pays : France (très libérée)
- Sortie : Bientôt dans toutes les bonnes salles… et quelques mauvaises
- Budget : Deux chandelles, un lit à baldaquin et beaucoup de lubrifiant émotionnel
Synopsis
- Dans une France en proie aux intrigues de cour et aux moustaches trop bien taillées, un jeune gascon fougueux nommé D’Artagnan (ou plutôt D’Arta-Gnan-Gnan) quitte sa province natale et ses bottes crottées pour rallier Paris.
Mais très vite, il découvre que les Mousquetaires du roi ne sont pas seulement des épéistes. Athos, Porthos et Aramis — alias « Les Trois Mecs en Cuir » — forment un trio inséparable, aussi efficace à l’épée qu’au lit. Ensemble, ils vont lutter contre le cardinal Richelieu, le plus coincé des coincés, qui interdit l’amour libre et les caleçons moulants.
Mais le vrai combat est ailleurs : oser aimer dans un monde d’intrigues, d’alcôves et de duels… au clair de lune 🌙.
Personnages principaux
- D’Arta-Gnan (Romain Létal) : Jeune Gascon au cœur tendre et au fourreau frémissant, prêt à tout pour prouver qu’il est à la hauteur… ou plus bas si on insiste.
- Athos (Jean-Philippe Sansbarbe) : Le mélancolique du trio, très porté sur les longues discussions… et les longues nuits.
- Porthos (Michel Degrès) : Le plus costaud, le plus rigolo, le plus porté sur les jeux de rôles historiques.
- Aramis (Ludovic Vespéral) : Mousquetaire mystique, latiniste et libertin, qui récite des psaumes en porte-jarretelles.
- Cardinal Richelieu (Guy-Lacrimosa) : Ennemi juré des émotions et du cuir tanné.
- Milady de l’Âme (interprétée par une drag-queen au regard vénéneux) : espionne, tentatrice, et championne de l’escrime au martinet.
Scènes cultes
- Le duel dans la boue de Montauban : où D’Artagnan finit torse nu, enlacé avec Aramis sous un orage, pendant qu’un village entier les applaudit sans comprendre ce qu’il regarde.
- Le serment des mousquetaires « Tous pour un, un pour tous… et parfois deux pour un, ça dépend des jours. »
- La scène du bal masqué où tout le monde finit en pagne, sauf Richelieu qui garde sa toge mais perd la face.
- Le quiproquo dans le confessionnal, devenu sauna gay sous couverture religieuse.
Style et influences
Un joyeux mélange entre film de cape et slip, comédie de mœurs XVIIIe et télénovela érotico-politique. Visuellement, c’est Barry Lyndon qui aurait fait un détour par le Marais. Le réalisateur cite des influences variées : Almodóvar, Kaamelott, Visconti, le Catalogue Manufrance et certaines éditions très spéciales de Fluide Glacial.
Les dialogues sont ciselés comme un justaucorps en velours, avec beaucoup de double sens et de soupirs contents.
Réception critique
🥖 Télégayrama : « Une claque de soie en pleine joue, un baiser dans le cou, un film qui sent la lavande et la virilité assumée. »
🦄 Le Figaro (édition placard) : « Une relecture historique audacieuse… même si la moitié du film se passe torse nu dans un lit à baldaquin. »
💋 La Croix (rose) : « Un film hérétique, mais bon sang ce que c’est bien filmé. »
Analyse BotoxOffice
L’étroit Mousquetaire n’est pas qu’une parodie, c’est une déclaration d’amour à tous les D’Artagnan refoulés de l’histoire du cinéma. Le titre joue avec les frontières entre honneur et anatomie, et le film réussit la prouesse de conjuguer aventure, humour potache, satire queer et moments d’émotion sincère (notamment quand Aramis avoue avoir embrassé un capucin par erreur).
On y rit, on y pleure, et parfois on transpire un peu. Rarement la devise « Un pour tous » n’aura eu autant de double sens. 🫠