Pradator – BotoxOffice.fr
Quand la jungle devient podium et que le carnage se fait en talons aiguilles 👠 : Pradator est la parodie haute couture du mythique film Predator, où le chasseur extraterrestre troque ses filets de combat pour du tweed italien et son camouflage optique pour un look total noir siglé Prada. Une chasse au style, une guerre du swag, une traque en stilettos… bienvenue dans Pradator, le thriller où la fashion week ne laisse aucun survivant.
Fiche technique
- Titre original : Pradator
- Parodie de : Predator (1987)
- Genre : Science-Fiction / Mode / Satire vestimentaire
- Réalisé par : Anna Wintourznegger
- Scénario : Jean-Paul Gotcha
- Costumes : Maison Prada (sous la menace)
- Pays : Luxuristan intergalactique
- Durée : 1h46 (mais 7h pour enfiler la combi)
- Budget : 200 millions… en boutons dorés
Synopsis
Dans une jungle sud-américaine infestée de fashion faux pas, un commando d’élite est envoyé pour une mission top-secrète : retrouver un styliste disparu lors d’un shooting sauvage.
Mais rapidement, la team comprend qu’elle est suivie. Observée. Notée. Jugée.
Ce n’est pas un simple tueur : c’est Le Pradator. Il ne chasse pas pour se nourrir. Il chasse… le mauvais goût.
Invisible, il détecte les fashion crimes à 300 mètres grâce à sa visière thermique intégrée au VogueScope™. Il ne laisse derrière lui que des mannequins écorchés de leur dignité stylistique, parfois retrouvés portant… des Crocs.
Le capitaine Douch, militaire bourru au look très « décathlon tactique », devra affronter l’ultime dilemme : survivre… ou oser le col roulé en été.
Personnages principaux
- Le Pradator (Siglé Tueur) : Créature alien à la démarche de panthère et aux dreadlocks laquées, il traque les fashion-victimes sans pitié. Porte du Prada même en pleine moiteur équatoriale.
- Capitaine Karl Douch : Ancien mannequin reconverti en soldat. Il croit que le treillis camouflage, « c’est une vibe ». Il a tort.
- Mickaël “Paillette” : Expert en explosifs ET en accessoires. Porte des grenades en forme de sac banane.
- Major Catwalk : Spécialiste du combat rapproché ET des tenues monochromes. Cité à l’Ordre de la Mode.
- Le Styliste Disparu : Dernière photo connue : dans la jungle, portant une chemise hawaïenne… en velours.
Scènes cultes
- La fusillade du lookbook : Les soldats tirent sur un vide apparent… avant de réaliser qu’ils ont mitraillé une vitrine invisible de prêt-à-porter.
- “Si ça saigne, c’est que c’est pas waterproof” : réplique culte après que Pradator soit blessé par un talon aiguille verni.
- Le relooking final : Douch, recouvert de boue et de mousseline Dior, affronte Pradator dans un duel où le style est une arme.
- Explosion au ralenti sur un podium de fortune, éclairée par des flashs de drones. Fashion apocalypse.
Style et influences
Pradator fusionne la moiteur testostéronée de Predator avec l’élégance assassine de Le Diable s’habille en Prada. On pense aussi à Zoolander sous acide, à Mad Max version défilé, et à une pub Chanel… dirigée par Quentin Tarantino.
Le tout dans une ambiance oppressante, où chaque bruit de jungle est remixé par DJ Jean-Roch en beat house minimaliste.
Réception critique
🗞️ Vogue : “Un thriller qui tue avec goût.”
🗞️ Grazia : “On n’a pas compris, mais on veut les chaussures.”
🗞️ L’Équipe : “Enfin un film où l’on court en talons de 12 avec crédibilité.”
🗞️ Le Figaro Madame : “Trop de sang. Mais quel tailoring.”
Public clivé : les fashionistas crient au chef-d’œuvre, les fans de Predator hurlent à la trahison, et les militaires regrettent l’absence de poches fonctionnelles.
Analyse BotoxOffice
Derrière l’absurde, Pradator questionne notre rapport à l’apparence : dans un monde où le style est une arme, qui mérite de survivre ? Est-ce l’élégance qui fait l’homme, ou l’homme qui meurt sans élégance ?
Le film pousse aussi une réflexion acerbe sur le diktat du “bien habillé” : à force de traquer la faute de goût, ne devient-on pas soi-même… le monstre ? 👠👾
Mention spéciale au final, où Pradator se démaquille face à Douch pour révéler… un miroir. Tout était dans notre tête. Ou dans notre penderie.
